Journaliste indépendant ayant de l’expérience en télévision, en radio, en presse écrite et en ligne, avec des médias renommés en Europe et en Amérique du Nord.
MLS Season Pass · Après-match Vancouver - Seattle (Major League Soccer)
Analyse en direct de rencontres de Major League Soccer - ici avec Jeremy Filosa lors de l'après-match de Vancouver - Seattle (les directs de ce match et d'autres sont diisponibles sur le site officiel du MLS Season Pass).
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Télévision - Analyse de match en direct
Radio-Canada · Coupe du monde des moins de 20 ans
Analyse en direct de rencontres de soccer international, de l'Impact de Montréal et de soccer provincial, aux côtés d'un commentateur / descripteur. Ici avec Philippe Germain lors de la finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans entre le Brésil et le Portugal.
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Télévision - Panéliste
RDS · MLS, direct d'avant-match
Membre du panel de discussion lors de directs, d'émissions-débats et de magazines d'information sur diverses chaînes de télévision. Ici à l'occasion du match Montréal - Philadelphie.
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Expert de la Major League Soccer
Major League Soccer · Coup Franc
Rédaction d'articles sur le site officiel de la Major League Soccer et gestion de Coup Franc, son espace en français, en respectant les directives éditoriales du site. Comptes rendus, entrevues, analyses et éclairages permettant de mieux connaître la MLS et le monde du soccer. Traduction de documents officiels (le lien mène vers des communiqués de presse) selon les exigences et la terminologie de la MLS.
Analyse détaillée du jeu
ImpactSoccer.com · Bilan de saison : le jeu
Par écrit, à la radio ou à la télévision, lors d'un match en direct, en plateau, pour des articles courts ou longs, j'analyse le jeu d'une équipe ou d'un joueur pour faire ressortir ses forces et ses faiblesses. Cet article décortique le jeu du CF Montréal lors de la saison 2022, la meilleure de son histoire en MLS, afin d'expliquer comment l'équipe jouait et ce qui lui a permis d'obtenir ses bons résultats.
Animateur radio / podcast
Émission Coup Franc · L'Impact deviendra le CF Montréal
De 2012 à 2020, animation et co-animation en compagnie d'autres journalistes et spécialistes de soccer (notamment Frédéric Lord, Olivier Tremblay, Eric Chenoix et Quentin Parisis) de l'émisison officielle de la MLS en français, diffusée chaque semaine. Ci-dessous, celle qui annonçait en exclusivité le nouveau nom CF Montréal et a valu à l'émission de se retrouver troisième du classement d'Apple Podcasts Canada, toutes langues confondues. Pour écouter d'autres épisodes, rendez-vous sur cette page
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Animateur seul à l'antenne
Émission Coup Franc · Coupe du monde 2014
Durant la Coupe du monde 2014, animation 7 jours sur 7 d'une émisison quotidienne de 30 minutes, seul au micro, pour le site officiel de la MLS. Ci-dessous, l'émission du 30 juin 2014.
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Note : je me suis aussi chargé de la création du générique de l'émission.
Chroniqueur radio
BPM Sports (91.9) · FC919
Chroniqueur spécialiste de la MLS au FC919, magazine de soccer à l'antenne de BPM Sports (ex-91.9), grande radio sportive montréalaise. Émission du 15 décembre 2017, qui se termine par une belle référence de l'animateur Olivier Brett.
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Presse écrite - Rédacteur en chef
Québec Soccer · Numéro de février 2009
Lisez l'édition de février 2009 du magazine Québec Soccer, mensuel créé en 1977 dont j'ai été rédacteur en chef pour 83 numéros (un record). Double-cliquez sur une page pour l'agrandir.
Presse écrite - Collaborateur
Québec Soccer · Numéro de mars 2023
Entretien exclusif avec l’entraîneur du CF Montréal qui nous a raconté son parcours et a partagé sa vision des exigences pour réussir au plus haut niveau. Double-cliquez sur une page pour l'agrandir.
Livre - Recherche, gestion et rédaction
Fédération de soccer du Québec · 100 ans de soccer au Québec
Gestion générale du projet, recherche de contenu et de photos, rédaction initiale du livre « 100 ans de soccer au Québec ». Voyez le reportage que Radio-Canada y a consacré avant sa parution.
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Cyclisme
En attendant les martiens au vélodrome de Roubaix
La Libre Belgique · Ambiance à l'arrivée de Paris - Roubaix
Paris - Roubaix n'est vraiment pas une épreuve comme les autres. Passons même ses caractéristiques qui en font une course d'un autre temps, comme ses pavés, sa poussière (ou sa boue selon les circonstances) et les crevaisons et chutes qui résultent de ces conditions atypiques. (Lire la suite)
Non, bornons-nous tout simplement à voir ce qu'il se passe sur la ligne d'arrivée pour tous les acteurs de cette fête. Ou plutôt, de ce spectacle. Car le vélodrome de Roubaix est plus qu'un théâtre, un cirque, un plateau de télévision et un stade olympique réunis.
Comme pour toutes les courses organisées par la société du Tour de France, le désormais célèbre Daniel Mangeas tient le rôle d'animateur. En effet, cette fois il ne fait pas que la commenter, comme c'est le cas lors de la Grande Boucle. Non, en plus de son talent de conteur, il excelle aussi dans celui de "chauffeur de salle" digne des plus grands shows télévisés américains. A chacune de ses questions, le public se prend au jeu, et se lâche encore plus lorsqu'il demande, à dix kilomètres de l'arrivée "Est-ce que Miseeouw va gagner ?" C'est que les drapeaux belges sont nombreux dans la tribune...
Alors, on entend le cri du coeur. Celui de spectateurs venus pour acclamer leurs idoles, comme c'est le cas évidemment lors de chaque course cycliste. Mais cette fois, ils ont droit à quelques extras. Il n'y a pas que la caravane publicitaire et les commentaires de course pour les occuper. Il y a déjà ce jeu avec l'animateur, mais ce n'est pas tout. Dans le vélodrome, ils ne verront pas passer une fusée qui lèvera les bras au moment de franchir la ligne et disparaîtra tel un courant d'air une fois la victoire acquise.
Non, à Roubaix, on a bien plus le temps d'admirer le vainqueur et ses suivants. Effectivement, ils doivent faire le tour du vélodrome, copieusement garni, avant de savourer leur victoire, celle d'être arrivé au bout. En outre, les spectateurs ne sont pas amassés les uns sur les autres, frayant comme ils peuvent un chemin à leurs yeux. Bien sûr, ce n'est pas Maracana, mais il y a de la place pour tous.
Il y a même du monde sur la pelouse que ceint la piste. Eux sont aux premières loges pour savourer le tour et demi des hommes forts qui sont parvenus au bout des 272km de l'enfer du Nord. Eux, ce sont les invités, mais aussi les journalistes.
Ces courageux cyclistes qu'ils peuvent confondre avec des martiens ou avec des mineurs du coin tant leurs visages sont maculés de vert et de noir. Mais qui sont quand même tellement disponibles sur la ligne d'arrivée après un tel effort. Après, il sera temps pour le vainqueur d'aller chercher sa récompense, l'objet de sa quête durant sa journée et que seule sa victoire l'empêche de maudire. Eh oui, tout ça pour un pavé... (Remonter)
Le partisan intelligent du moindre effort
La Libre Belgique · Tour des Flandres - Analyse de la course
Pourquoi Andrei Tchmil est-il toujours aussi fort à son âge (37 ans) alors qu'il a un calendrier assez chargé ? Parce qu'il se soigne, bien sûr, mais aussi parce qu'il se fatigue le plus rarement possible et chaque fois à bon escient. Avec son intelligence de course, il a le talent pour se calfeutrer dans le peloton et surgir au bon moment. (Lire la suite)
C'est ainsi que beaucoup le traitent de calculateur, ce que le principal intéressé ne réfute pas complètement car... il calcule toujours son coup. C'est plutôt ce que l'on appelle l'intelligence de course : savoir où partir et pourquoi et ne pas laisser des forces dans des efforts inutiles.
Oui mais voilà, cette méthode attentiste ne pouvait pas s'appliquer hier. Et donc, Tchmil, en parfait partisan du moindre effort, a attaqué. Car quand il est nécessaire de se fatiguer, il ne se gêne pas. Mais seulement quand c'est indispensable, ce qui était le cas sur ce Ronde.
Effectivement, la maladie de Milan - San Remo s'était transmise au Tour des Flandres : impossible pour les hommes forts d'effectuer une sélection aux avant-postes. Au pied du Ten Bosse, soit à 27 km de l'arrivée, les favoris figuraient encore tous dans un gros groupe rempli, en outre, d'outsiders bien dangereux. Parmi eux, notamment, Erik Zabel, redoutable au sprint comme on le sait. Est-ce contagieux ? Va-t-on devoir peindre en vert le maillot de leader de la Coupe du Monde ?
Il a fallu toute l'intelligence du leader de l'équipe Lotto pour éviter que les protagonistes ne se regardent avec des yeux de cabillauds jusqu'à l'arrivée où un sprinter leur aurait ravi la victoire. C'est que si l'on espérait des maîtres cuisiniers dans le peloton, on a plutôt eu droit à des virtuoses... de l'accordéon : et que j'attaque quand c'est difficile, et que je ralentisse après !
C'était ça, l'image de la course hier. Aussi bien dans l'ascension du Vieux Quaremont où, sous l'impulsion des Farm Frites, Tchmil et Museeuw avaient provisoirement lâché prise et perdu tous leurs équipiers, que dans le Paterberg ou dans le Ten Bosse où les accélérations de Van Petegem furent aussi impressionnantes qu'inutiles. Et que dire du superbe effort de Museeuw qui a fait un trou considérable dans le Mur de Grammont, avant que n'arrive un... regroupement ?
C'est là que le Lion des Flandres a sans doute commis sa principale erreur de la journée. Avec Tafi aux avant-postes alors que les équipes Lotto et Farm Frites n'étaient pas représentées, Museeuw pouvait se contenter d'attendre le bon moment pour attaquer. Oui mais voilà : hier, pour profiter d'un éclaireur, il ne fallait pas attaquer à un moment mais durcir la course. Et ce, pour ne pas se retrouver seul après l'accélération mais dans un petit groupe composé d'hommes forts.
Et cela, Tchmil l'avait parfaitement compris. Offensif à souhait, il cherchait à casser l'accordéon qui commençait à jouer trop faux à son goût. Et au moment où les autres récupéraient de la montée du Bosberg, il plaça une attaque à laquelle personne ne réagit. Pour lui, il fallait encore mener à bien cette poursuite longue de 10 km face à un peloton d'abord stupéfait, ensuite mené par Wesemann et Peeters comme dans les derniers kilomètres d'une étape du Tour de France. Et Dieu sait si peu de coureurs résistent à des adversaires lancés à cette allure.
Mais Mario Aerts veillait au grain : il mettait du sable dans l'organisation de la poursuite et devant, Tchmil faisait le reste. Car pour s'imposer dans de telles conditions, il ne suffit pas d'être intelligent : il faut aussi être très fort. (Remonter)
Omnisports
La grâce des patineurs, le casse-tête des juges...
La Libre Belgique · 400 mots pour expliquer les (anciens) règlements du patinage artistique
Les Championnats d'Europe commencent et les spectateurs ont des intérêts différents. Si certains regardent l'épreuve rien que pour la beauté du patinage, d'autres s'intéressent aussi au classement. Au fait, comment établit-on celui-ci ? Tentative d'explication... (Lire l'article)
Tennis - Justine, encore
La Libre Belgique · Finale des Internationaux d'Australie
Ce n'est pas que ça devient lassant, loin de là même, mais Justine Henin-Hardenne a remporté sa troisième finale en grand chelem, une nouvelle fois contre Kim Clijsters. 6-4 4-6 6-3 pour la Rochefortoise qui a confirmé, au cours de cette quinzaine, que c'était bien elle la numéro un. (Lire la suite ici) - (Lire l'article sur le site de La Libre Belgique)
Une nouvelle fois, donc, nos deux représentantes s'affrontaient avec pour objectif une victoire dans un des tournois majeurs et la place au faîte du classement mondial. Diminuée par sa cheville mais encouragée par les Aussies, Clijsters ne voulait pas une nouvelle fois courber l'échine si près du but. Henin, pour sa part, voulait confirmer les progrès montrés depuis l'an dernier (notamment lors de son US Open impressionnant) et étaler ses ambitions pour le futur.
La table était mise, mais aucune des deux ne semblait prendre le dessus en début de partie. Henin cherchait ses marques mais servait très bien, Clijsters n'était ni trop nerveuse ni hyper agressive. Mais à 2-2, 30-0, la Limbourgeoise connut un relâchement coupable, offrant quatre points à son adversaire qui n'allait par la suite plus laisser échapper son avance. C'est sans vraiment forcer son talent que Henin remporta donc la manche 6-3 contre une adversaire qui n'avait pourtant pas démérité, mais un moment d'égarement avait fait la différence.
Que faire pour battre, ou au moins inquiéter, cette fille en rouge, qui n'a rien d'un chaperon et qu'aucune louve du circuit féminin ne semble pouvoir croquer ? Rien, semblait-il durant quinze jeux. Clijsters avait beau jouer risqué, prudent, relax, énervée, tout ce qu'elle faisait était voué à l'échec. Telle un métronome, une machine à gagner rappelant Sampras à sa grande période, Henin sortait les bons coups aux bons moments, laissant toujours la menace loin derrière elle. Elle était, en fait, la seule à pouvoir s'inquiéter elle-même. Et quand elle fit le break et prit un avantage de 4-2 dans le deuxième set, la voie royale lui semblait ouverte.
C'est donc au seizième jeu que Clijsters, enfin, eut sa première balle de break, deux même puisqu'elle menait 15-40. Et encore, c'était grâce à une double faute coupable de son adversaire, suivie d'un ace magistral. Mais celle qui fut numéro un mondiale en simple et en double à la fin de l'année dernière ne laissa pas passer sa seconde chance de revenir dans le parcours. Et là, enfin, on vit la véritable Clijsters, celle qui domine sans pitié toutes ses adversaires, offre un tennis d'attaque chatoyant, la seule capable en ce moment de tenir tête à la numéro un mondiale.
Oui mais voilà, à ce moment de la partie, c'est Henin qui connut une baisse de régime et, à nouveau, le duel était déséquilibré. A 6-5 pour Clijsters, enfin osera-t-on dire, les deux joueuses offrirent, ensemble, leur plus beau tennis. Menée 30-0, malgré deux beaux échanges, Henin revint à 30-30 mais son adversaire se dépassa pour remporter le jeu et forcer une troisième manche. Dans le premier jeu de celle-ci et dans le début du deuxième, le duel de géantes se poursuivit, avec un spectacle digne de ce que les deux filles nous ont déjà offert contre les sœurs Williams ou Capriati.
Mais le suspense sera de courte durée. Sur des revers faciles, Clijsters commettra des fautes directes qui lui coûteront cher, laissant s'échapper son adversaire qui, bien lancée, pris des devants que l'on croyait définitifs : 4-0. Le stress, alors, entra en jeu. Si on l'avait connue nerveuse jusqu'à l'an dernier, depuis on avait découvert une Justine Henin imperturbable quelles que soient les circonstances. Elle l'avait déjà démontré lors de cette finale. Mais là, la tension était trop forte et, se voyant peut-être aussi déjà avec le trophée, la Rochefortoise perdit un peu le fil de la partie.
Clijsters revint à 4-3, ses deux breaks étaient refaits, le match était relancé mais Henin avait retrouvé tous ses esprits. Avantage et balle de break pour la jeune mariée. Un point dont on reparlera peut-être beaucoup. Le court est ouvert et, d'un coup puissant, Clijsters envoie la balle sur la ligne, croit-elle, et serre le poing. L'arbitre donne le jeu à son adversaire : elle a vu la balle dehors. Sur les images de la télévision, il semble qu'elle ait raison. Mais sur le gros plan du ralenti, qu'elle ait tort... Alors ? Alors, le jeu continue !
Et c'est 5-3 pour Henin, service à suivre. Retrouvant son très bon service du début de partie, la Rochefortoise ne laisse aucune chance à sa rivale et sur une excellente première balle, remporte le jeu, le set et le match. Après Roland Garros et l'US Open, Justine Henin-Hardenne inscrit donc l'Open d'Australie à son palmarès. L'idéal pour commencer l'année d'une joueuse qui veut, dans un futur proche, réaliser le grand chelem. (Remonter) - (Lire l'article sur le site de La Libre Belgique)
Médias
Une toile qui va profiter à tous les sportifs
La Libre Belgique · 2000 · Envoyé spécial à Monaco pour une série d'articles sur la convention Sportel
Internet et le sport. Deux domaines qui vont bien ensemble, une relation qui semble faite pour durer. Ce qu’il y a de certain, c’est que surfer sur le web va changer les habitudes que l’on a quand on veut être tenu au courant des informations concernant nos équipes ou joueurs préférés. Mais, concrètement, quels sont les apports que la toile peut offrir aux surfeurs ? (Lire la suite)
1. L’aspect info continue. La radio, la télé et la presse écrite fournissent l’information à des moments fixes. Avant l’heure, c’est trop tôt, après l’heure, c’est trop tard. Mêmes les chaînes d’information (CNN, France Info,…) connaissent ce problème, dans une moindre mesure. Le premier à avoir corrigé le problème est le télétexte. Internet est encore mieux puisque beaucoup plus volumineux. On peut connaître le résultat de n’importe quelle compétition à peine celle-ci terminée et suivre l’évolution des scores en direct.
2. Les données supplémentaires. Pour cela, le net constitue une mine d’or. On peut y retrouver des archives, comme les comptes rendus de tous les matches de l’histoire d’un tournoi. Mais aussi des dossiers composés d’articles et qui grossissent au fur et à mesure que l’on parle du sujet. Ou encore des sources comme tous les règlements, que ce soient des sports ou des diverses compétitions. On imagine aussi de retrouver les calendriers de toutes les épreuves existantes afin d’être sûr de ne manquer aucun événement. Enfin, ce qui réjouit grand nombre d’amoureux du sport, des bases de données pleines de chiffres et de statistiques concernant nos joueurs et clubs préférés.
3. L’interactivité. Les journalistes, les internautes et le journal, trois composantes qui peuvent être en relation continuelle. En incluant par exemple des moteurs de recherche, permettant de retrouver n’importe quelle information à n’importe quel moment. Mais le plus intéressant, ce sont les modules de discussion : les forums (dialogue en différé) et les chats (direct) permettent, par exemple, de parler avec un sportif ou un dirigeant invité par la rédaction. Il y a aussi le courrier électronique, qui permet une meilleure communication avec les athlètes, les clubs et les fédérations.
4. L’aspect ludique. Si celui-ci fait partie de l’interactivité, nous l’avons classé à part tant il a de l’importance dans les sites de sport. Il y a bien sûr les jeux et concours mais, surtout, ce que l’on nomme les fantasy leagues, introduites en Belgique par nos collègues de Het Laatste Nieuws avec le Gouden 11. Chaque joueur compose une équipe selon des règles et marque des points selon les statistiques des joueurs qu’il a choisis. Aux Etats-Unis, ces jeux sont très répandus et les participants suivent en direct sur le net les prestations de leurs poulains.
5. L’événement. Internet, contrairement à la télévision, permet de prendre son temps. Il n’y a pas de temps d’antenne à respecter. On pourrait, par exemple, diffuser le Vendée Globe dans son intégralité (bonne chance aux commentateurs…). Il permet aussi de présenter de manière plus complète une compétition, ses tenants et aboutissants et de créer ainsi un lien fort avec le spectateur. Après, il offre la possibilité de donner de nombreuses informations que la télévision n’a pu fournir et de, déjà, présenter l’événement suivant.
6. Les “petits” sports. David Douillet et consorts étaient ravis du discours tenu à propos du web. C’est que, illimité en volume, il permet de parler de tous les sports, y compris les moins médiatiques. “Ils sont dits petits parce qu’un jour, on a décidé qu’ils n’intéressaient pas les gens, déclare le judoka français. C’est faux ! Beaucoup les ont pratiqués, et nous recevrons de nouvelles fenêtres qui nous remettront à notre place. Ce qui ne se fera pas au détriment des sports mieux lotis qui, eux, sont déjà à leur place.”
7. L’argent. Rentabiliser un site web, cela coûte cher. Michael Levy, président de SportsLine. com explique d’où viennent les rentrées financières de sa société. “Nous ne sommes pas encore rentables mais nous nous sommes constitué une manne importante en rentrant au bon moment en bourse. Cependant, dès la fin de l’année prochaine, notre cash flow sera positif. Nous attirons des annonceurs grâce au partenariat que nous avons développé avec CBS. Nous avons convaincu des annonceurs d’événements télévisés de venir chez nous aussi pour avoir une visibilité à tout moment. Nous avons une base de données d’internautes que nous utilisons dans nos newsletters pour faire augmenter les tarifs publicitaires. Nous vendons notre contenu à d’autres sites ainsi que des produits de merchandising sportif en partenariat avec des sociétés de commerce électronique. Il faut savoir que le marché publicitaire américain est de 25 milliards de dollars : 20 pc de ceux-ci vont dans le sport.”
8. Le contenu éditorial. Mais le but de tout ceci reste d’informer. Alors, nous conclurons avec Hervé Payon, directeur de SportsLine France : “Le contenu est le plus important. Ce n’est pas la partie éditoriale qui va nous permettre d’être les plus forts, mais elle est la base de tout le reste.” (Remonter)
Journaliste ou professionnel ?
Le Journal de Québec · Dossier sur le statut des journalistes
Le journalisme n'est pas un moyen facile de gagner sa vie. La concurrence rude est exacerbée par les nombreux journalistes qui usurpent le titre.(Lire l'article)
Culture
Nathalie Halley et Gil, artistes de rue dompteurs de tigres
Centre de documentation et d'archives du cirque · 1998
Les bébés de Nathalie vivent en cage et pèsent 350 kilos. Portrait d'une dompteuse qui a appris sur le tas.(Lire l'article)
Voyage
Montréal - La chambre du bed in de John Lennon et Yoko Ono
La Dernière Heure · Cahier spécial John Lennon
Du 26 mai au 2 juin 1969, John et Yoko ont fait un deuxième bed in dans la suite 1742 de l'hôtel Reine Elizabeth de Montréal qui s'est terminé par l'enregistrement de Give Peace a chance dans une chambre transformée en studio d'enregistrement. En une semaine, ils ont reçu 150 journalistes dans le but de passer leur message de paix. Aujourd'hui, quand on entre dans la suite... (Lire l'article)
Vie pratique
L'euro, ce n'est plus vraiment de l'argent
La Libre Belgique · Les européens découvent leur nouvelle monnaie, l'euro
Ca y est, on les a vues ces fameuses pièces en euro, qui seront utilisables dès le premier janvier prochain. Elles sont donc au nombre de huit, et ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver. (Lire la suite ici) - (Lire l'article sur le site de La Libre Belgique)
On peut les diviser en trois groupes : celles ayant la plus petite valeur sont de couleur cuivrée (comme notre pièce de 50 centimes), celles ayant une valeur "intermédiaire" sont dorées tandis que les pièces d'un et deux euros sont bicolores, la première étant argentée avec une couronne dorée, la seconde ayant les mêmes couleurs mais la disposition inverse. Finies donc les pièces totalement argentées (du style de celle de 1 ou 50 francs belges) qui sont répandues dans de nombreux pays.
Pour les Belges, une des grandes difficultés sera d'établir une distinction entre elles. Effectivement, elles se ressemblent quand même beaucoup et sont nombreuses. Alors qu'aujourd'hui, nos francs se distinguent facilement car nous avons cinq pièces (disons même quatre tant celle de 50 centimes se fait rare) très différentes les unes des autres.
En outre, les pièces que nous avons découvertes sont neuves. Oui, c'est beau et ça brille, c'est une sensation agréable. Mais du même coup, les contrastes sont assez faibles et cela complique encore un peu l'opération (quand elles seront usées, cela devrait être plus simple). Il faut donc s'entraîner (voir l'article "Et si on jouait à la marchande ?") pour arriver à bien les maîtriser. Un peu de pratique va sans aucun doute faciliter les choses pour tout le monde. Et chacun va trouver le petit truc qui va lui simplifier la vie.
L'un d'entre eux consistera certainement à prêter attention à une nouvelle partie de la pièce que nous n'utilisions guère jusqu'à présent : la tranche. Surtout que, contrairement à d'autres pays européens, toutes les pièces belges ont le même côté face, avec la tête du roi.
Pour les pièces de 1 et 2 euros, pas de problème, leurs couleurs et leurs tailles sont différentes. Notez toutefois que la plus petite des deux à une tranche divisée en huit, alternant le lisse et le non-lisse. Pour celle qui a la plus grande valeur, la tranche n'est pas lisse et quand on la regarde, on peut assez facilement y voir des points.
Il y a trois pièces dorées : une petite, une moyenne et une grande. Facile de les distinguer quand on les a toutes devant soi. Mais quand ce n'est pas le cas, ça se complique un peu, la pièce de taille moyenne venant semer le trouble. La plus grande, d'une valeur d'un demi-euro, et le plus petite, 10 cents (appellation officielle bien variable, l'un des utilisateurs de notre forum euro ayant même parlé de sou...) ont la même tranche, identique à celle de l'actuelle pièce de 50 francs. Quant à celle de 20 cents, elle a une tranche lisse avec, de temps en temps, une taillade en profondeur sur la largeur.
Pour les pièces cuivrées, c'est pareil : il y en a trois, chacune d'une taille différente. La grande (5 cents) et la petite (1 cent) ont la même tranche, parfaitement lisse. Quant à celle de 2 cents, elle est tailladée au milieu dans l'ensemble de son contour (c'est très bien visible). (Remonter) - (Lire l'article sur le site de La Libre Belgique)
Télévision - Animation de l'émission Le Nouveau Monde
TV Frontenac · 2003
Ma première expérience d'animation TV, l'émission Le Nouveau Monde, destinée aux nouveaux arrivants au Québec. Sur cet extrait, un jeu-questionnaire auquel participaient les chroniqueurs.
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Politique
Plus de liberté pour éviter trop de libertés
Magazine Mozaïk · Dossier sur le génocide au Rwanda
Une formation de juriste, journaliste et Rwandais : François Bugingo est l’interlocuteur idéal quand il s’agit de parler de la condamnation des responsables de Radio Mille Collines, par le Tribunal Pénal International, pour crimes contre l’humanité. (Lire la suite)Pour rappel, ce Média de la haine, comme on l’a souvent surnommé, avait proféré des appels explicites à la violence lors du génocide rwandais.
“Cette condamnation couronne le travail des analystes dans le rôle des médias, nous explique celui qui a participé à des études de Reporters Sans Frontières pour comprendre l’impact de la radio incriminée. Au XXIe siècle, le siècle de l’information par l’excès, par l’excellence, la bataille se gagne aussi souvent sur le terrain médiatique. Et quand les médias sont à ce point puissants, il faut s’interroger sur leur rôle. Ce qui est bien aussi est que le procès s’est déroulé devant un tribunal dont on ne peut remettre en cause ni le professionnalisme ni l’impartialité.”
Mais comment a-t-on pu en arriver là ? “C’est très simple : à l’époque, au Rwanda, il y avait trois radios, dont deux soporifiques. Et une dynamique, celle que tout le monde écoutait… Des génies du marketing ont contribué à détruire des vies humaines.” L’objectif est donc d’éviter une telle dérive. Mais comment contrôler le contenu des médias quand on prône leur liberté ? “C’est justement elle qu’il faut mettre en valeur. C’est quand il n’y a pas d’alternative qu’on aboutit à ce résultat. Si la concurrence avait été plus importante, l’impact de Radio Mille Collines aurait été plus faible. Il faut multiplier les sources d’information. Dans ce cas, les citoyens ne sont plus l’objet d’une seule propagande. Tout en remettant en cause les médias pour qui la frontière entre l’information et l’incitation à la haine est ténue. Ce sont les plus dangereux.”
L’objectif, en fait, est que la presse soit capable de contrôler ses propres dérapages. Et pour cela, elle doit être libre. “Je connais un journaliste Burundais qui, s’il dit du mal de sa communauté, se fait regarder de travers quand il rentre dans son quartier après le travail. Et pour les sujets épineux, ça peut aller jusqu’à des menaces de mort. Alors, il est obligé de jouer la carte de la subjectivité. Cela entraîne des conséquences qui peuvent être terribles.”
Les mieux placés, pour faire entendre la voix de la sagesse, sont encore les journalistes expatriés à l’étranger. “Leur rôle est de mobiliser les consciences et les opinions occidentales et d’aider à une compréhension objective de ce qu’il se passe. Leur devoir est d’être professionnels jusqu’au bout des ongles même si, souvent, on n’est pas que journaliste. Mais quand l’occident doit prendre une décision, celle-ci doit être intelligente. C’est donc une énorme responsabilité. De mobilisation, d’éclaircissement et de conseil. Car un citoyen mieux informé est un citoyen plus responsable.”
C’est bien cette vision de son métier que le journaliste de l’émission Points Chauds tente d’appliquer et de propager dans son travail quotidien. (Remonter)